Lorsque nous sommes confrontés à des douleurs inexplicables ou à des schémas récurrents, il est intéressant de rechercher ce qui se joue et de déprogrammer nos mémoires cellulaires.
Qu’est-ce qu’une mémoire cellulaire ?
Notre corps physique est composé d’un nombre incalculable de cellules. Ces cellules sont les « briques » essentielles qui constituent tous les organes et tous les tissus. Ces cellules, grâce à leurs molécules d’ADN conservent les mémoires de tout ce que nous vivons dans notre corps physique. Mais pour bien comprendre pourquoi il est important de déprogrammer les mémoires cellulaires, il faut se rappeler que nous avons en tout quatre corps qui s’entremêlent et fonctionnent ensemble. Ainsi, notre corps mental, notre corps émotionnel, notre corps éthérique et notre corps physique vont tous portés en eux les mémoires, les « stigmates » de ce que nous vivons. Voyons ceci plus en détail :
- Notre corps physique : y serons gardés toutes les douleurs physiques vécues (cassures, coups, entorses, opérations chirurgicales, mais aussi agressions physiques, etc…)
- Notre corps éthérique: lui aussi gardera en mémoire les « séquelles » des chocs physiques
- Notre corps émotionnel : nous y retrouverons les mémoires en lien avec tous les chocs émotionnels et affectifs que nous vivons au cours de notre vie depuis notre première seconde vie in-utéro.
- Notre corps mental pourra quant à lui nous transmettre des informations plus anciennes, la plupart du temps dont nous sommes inconscients, liées à notre héritage transgénérationnel, voire karmique.
Comment fonctionne la mémoire cellulaire ?
Toutes ces mémoires, qu’elles soient conscientes ou inconscientes restent « bloquées » dans nos cellules. Et elles vont créer des « programmations ». Alors, nous allons vivre et revivre des situations qui seront en résonance avec ces mémoires. Ce qui va bien souvent nous rendre la vie compliquée. En effet, en entrant en résonance, les cellules vont alors réactiver ces mémoires. Et toutes les douleurs et émotions qui lui sont liées….
Ces réactivations, ces mémoires sont possibles car nous évoluons de manière indépendante, chacun dans notre corps. Mais il existe aussi une mémoire collective dont nous nous nourrissons les uns les autres. On pourrait imaginer une grande toile d’araignée, comme un grand réseau informationnel. Nous y avons tous accès, de manière inconsciente. Et nous y prenons part en le nourrissant de nos expériences et en venant « piocher » dedans également.
Prenons un exemple : imaginons un enfant que son père abandonne à la naissance avec sa mère. Cet enfant va grandir et garder en lui, en mémoire dans ses cellules ce sentiment d’abandon. L’enfant devient un adulte et trouve un emploi. Il travaille en équipe. Et lors d’une de ses tâches, son coéquipier ne peut pas l’aider comme prévu. Ce bébé devenu grand se retrouve alors de nouveau dans une situation d’abandon (même si c’est à moindre mesure). Il pourra alors avoir une réaction jugée trop violente de l’extérieur vis-à-vis de son collègue. En fait, sa mémoire cellulaire étant réactivée, il réagit comme s’il était en face de son père…
Les conséquences des traumas dans nos cellules
Et cet exemple est déclinable : ce bébé aurait pu ne pas être abandonné dans cette vie d’aujourd’hui mais dans une vie antérieure, ou de trauma aurait pu être hérité de son arrière-arrière-arrière grand-père. Ou l’adulte vit une situation d’abandon qu’il n’a jamais vécue jusque là mais qui va entrer en résonance avec une mémoire collective.
Et à chaque fois que cet individu sera dans une position « d’abandon », cette mémoire se réactivera. Et le remettra dans le même schéma de souffrance. Les cellules pour se protéger pouvant aller jusqu’à lui provoquer des maladies. En effet, imaginons que cette personne tombe gravement malade. Elle sera en arrêt de travail très longtemps. Et aura alors moins de « risques » de se retrouver confrontée, dans son travail, à une situation d’abandon. Ainsi, pour se protéger, l’individu va se créer toutes sortes de situations, de manière totalement inconsciente.
Déprogrammer les mémoires cellulaires
La seule solution pour sortir totalement de ces schémas inconscients, c’est de déprogrammer les mémoires cellulaires, de se débarrasser définitivement de ces mémoires. En tant que thérapeute, je vois à quel point le simple fait de prendre conscience de ce qui se joue aide déjà la personne à avancer. En séance, je vais « recevoir » l’information à transmettre. Ainsi, le consultant saura si cette mémoire lui appartient ou non, ce que ces schémas viennent lui demander de « travailler » aussi.
La première partie du travail consiste à nettoyer les cellules pour réaliser la déprogrammation. Ainsi, le consultant sera déjà sur la voie de la guérison. Le travail énergétique permettant de « brûler » ces mémoires, de faire du vide.
La seconde partie va quant à elle permettre de ré-informer les cellules pour avancer avec de nouvelles bases, un « programme sain » en somme, libéré de toute mémoire entravant le chemin de vie de la personne. Elle pourra alors avancer sereinement, sans se sentir comme retenue, emprisonnée dans des situations et des schémas qui se répètent et dont elle n’arrive pas à se défaire.
Pourquoi déprogrammer les mémoires cellulaires
Ainsi, si vous avez remarqué que vous reproduisez sans cesse les mêmes schémas, que vous vous retrouvez confronté systématiquement aux même situations, ou si vous avez des douleurs physiques chroniques inexplicables, il serait intéressant de regarder du côté de vos mémoires cellulaires. Certaines seront certainement à déprogrammer pour vous permettre d’avancer sur le chemin de la libération, voire de la guérison.