Il est fréquent et presque habituel pour chacun de nous de connaître des petits soucis de mémoire, de conscience, ou encore de perception de notre environnement ou de qui nous sommes. Nous pouvons par exemple nous retrouver devant notre frigo ouvert sans nous souvenir de ce que nous voulions y prendre. Nous sommes absorbés par nos pensées, nos soucis ou ce qui nous entoure (bruit, télé, etc….). Ceci s’appelle de la dissociation normale. Cela ne dure pas et ne gêne en rien notre vie quotidienne.
Mais dans le cas de « vrais » troubles de la dissociation, les problématiques engendrées sont beaucoup plus complexes et embêtantes : il est possible par exemple de ne plus se souvenir de plusieurs heures de sa journée, ce qui donne alors la sensation de sauter de plage en plage de temps. Et surtout, ce qui est le plus gênant, c’est la sensation d’être coupé de soi-même, de ses souvenirs, de ses perceptions, de son identité, de ses pensées, de ses émotions, de son corps et de ses comportements. Il est également fréquent dans le cas de troubles de la dissociation de se sentir détaché du monde extérieur, alors l’identité de la personne s’en trouve déséquilibrée : elle ne sait plus qui elle, à quel « monde » elle appartient.
Comment savoir si vous souffrez d’un trouble de le dissociation ?
Il existe des caractéristiques, des symptômes, qui se retrouvent chez les personnes souffrant de trouble de la dissociation. En voici quelques-uns même si cette liste ne peut être exhaustive :
- Un sens altéré de la mémoire et de l’identité
- Une grande difficulté voire une incapacité à se remémorer certaines informations personnelles, informations souvent liées à un très grand stress voire à un traumatisme
- Une impression d’être détaché de soi et/ou de son environnement
- Le doute de sa propre existence
- L’entourage pense que la personne vit « dans sa tête »
- Peu de sensations tactiles
- Entrer en lien avec les autres peut être difficile
- Ressentir peu ou pas du tout d’émotions
- Avoir la sensation de vivre à côté de son corps
- Sensation que son environnement et/ou soi-même ne sont pas réels
- Se sentir vide, creux
- Cauchemars, insomnie
- Stress, crise de panique
Et au delà des troubles eux-mêmes, il y a aussi toutes les complications qui y sont liées qui peuvent vous alerter. Car être dissocié et travailler sur des machines dangereuses par exemple peut être très problématique. Etre chauffeur de taxi et ne plus se souvenir dix fois par jour de la direction prévue aussi ! Et dans tous les cas, le signe le plus flagrant, c’est un éloignement de la réalité.
Les différents types de dissociation
Nous pouvons répertorier trois types de dissociation :
La dissociation quotidienne
Il s’agit du fait de se couper de soi pour se protéger d’une situation douloureuse, trop difficile à supporter. Nous l’appelons aussi la transe quotidienne spontanée. C’est une aptitude naturelle que nous avons tous à nous extraire de ce qui nous est trop complexe à vivre. Nous aurons alors recours à notre imaginaire pour nous isoler des contraintes du réel.
La dissociation traumatique
Nous entrons là dans des cas de troubles pathologiques. La dissociation quotidienne est « installée », perdure au-delà du danger vécu. La dissociation devient un mode de fonctionnement et implique un processus de séparation mentale affectant les perceptions, les émotions, la mémoire et l’identité. La personne se souvient de son expérience traumatique mais n’est plus en capacité de la juger, de la jauger.
La multipersonnalité
Dans ce cas de trouble de la dissociation, la personne est tellement coupée d’elle-même, qu’un nouveau type de perception se forme. On peut alors parler de personnalité secondaire ou subconsciente, qui « vit » en parallèle à la personnalité principale. Le Moi est alors divisé, à minima en deux.
L’histoire a mis en lumière certains cas maintenant avérés de personnes souffrant de multipersonnalité. Comme par exemple, Billy Milligan, appelé « L’Homme aux vingt-quatre personnalités » : à l’intérieur de lui, vingt-quatre personnages se disputaient sa conscience. Parmi elles, on comptait plusieurs enfants, plusieurs hommes, plusieurs femmes, dont une personnalité délinquante, coupable de viol. Lorsque Billy Milligan était interrogé, il changeait de voix et de comportement, en fonction de sa personnalité dominante du moment. Et il semblait totalement conscient de ce qui se passait à l’intérieur de lui.
Comment s’installe ce trouble ?
Un trouble de la dissociation est toujours liée à un traumatisme, en règle général vécu dans l’enfance ou la petite enfance. Nombre de personnes souffrant de ce trouble ont été abusées, violées, malmenées, frappées, abandonnées, etc… durant leurs plus jeunes années. Alors le système de défense se met en place. Et s’installe d’autant plus que les faits se reproduisent fréquemment.
Dans le cas par exemple de Billy Milligan, il est avéré que son beau-père a abusé de lui durant toute son enfance. Alors, il s’est « créé » toutes ces personnalités intérieures afin de se protéger. Dont une qui a reproduit le schéma vécu….
La dissociation du point de vue énergétique
C’est en cela que des soins énergétiques peuvent clairement aider aussi. Les soins vont permettre de mettre en lumière le traumatisme passé qui bien souvent a été enfoui. Le thérapeute peut très bien « recevoir » lui-même ses informations et les transmettre à son patient.
Puis tout le travail sera de nettoyer les énergies de la personne. En agissant sur ces mémoires cellulaires, le praticien pourra éliminer l’origine du trauma dans les cellules, les aidant ainsi à se régénérer et à passer à un autre mode de fonctionnement. La reconnexion se fait en profondeur, dans les cellules. Alors, la reconnexion aux émotions et ressentis est possible.
De plus, les causes, l’origine de la dissociation peut aussi avoir été vécues par un aïeul ou dans une vie antérieure. Nous parlerons alors de mémoires transgénérationnelles voire karmiques qui s’expriment afin d’être guéries. L’accompagnement pourra alors guérir ses mémoires et libérer ainsi la personne de son obligation de se dissocier pour permettre à ces traumas de perdurer. Alors, si vous sentez qu’un accompagnement sur ces sujets vous serait utile, n’hésitez pas à me contacter.